Dans un communiqué officiel daté du 26juillet, le groupe armé MRDP-TWIRWANEHO, actif dans les hauts plateaux de Fizi (Sud-Kivu), a alerté sur l’infiltration présumée d’éléments FDLR formés et armés au Burundi, accusés de préparer des massacres ciblés contre les populations Banyamulenge.
Cependant, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont rapidement rejeté ces allégations, les qualifiant de « sans fondement » et de « manœuvres visant à manipuler l’opinion publique nationale et internationale ». Selon les FARDC, cette communication du MRDP-TWIRWANEHO s’inscrirait dans une logique de déstabilisation des efforts de paix actuellement en cours dans le cadre des processus diplomatiques de Washington et de Doha.
À l’inverse, les services de renseignement militaire congolais affirment détenir des informations « recoupées et vérifiées » faisant état d’un plan de massacre des populations Banyamulenge dans la région de Minembwe. Ce projet criminel serait porté, selon les FARDC, par le groupe armé TWIRWANEHO en collusion avec le mouvement rebelle burundais RED TABARA.
« Cette opération, pensée comme un pogrom, viserait à créer une onde de choc médiatique et à faire porter la responsabilité aux autorités congolaises et burundaises », précise le communiqué signé par le Général-Major Sylvain Ekenge Bomusa Efomi, porte-parole de l’armée.
Face à cette menace, l’armée congolaise affirme sa détermination à déjouer toute tentative de manipulation ou de violences communautaires, tout en réaffirmant son engagement pour le retour de la paix dans la région troublée de l’Est du pays.