Depuis la démission de Vital Kamerhe du perchoir de l’Assemblée nationale, les spéculations vont bon train au sein de la majorité présidentielle. Le fauteuil vacant aiguise les appétits politiques, mais un nom se détache progressivement du lot : celui d’Aimé Boji Sangara, ancien ministre d’État à l’Industrie et ex-titulaire du Budget.
Selon plusieurs sources concordantes issues de l’Union sacrée de la Nation, le président Félix Tshisekedi aurait déjà jeté son dévolu sur ce dernier, bien que la décision ne soit pas encore officiellement annoncée.
En prélude à cette éventuelle nomination, Aimé Boji a déjà pris une décision stratégique : il a quitté le gouvernement Suminwa pour retrouver son siège de député national à l’Assemblée, une condition préalable pour briguer la présidence de cette institution.
Son retour sur les bancs de l’hémicycle a immédiatement relancé les discussions, d’autant plus qu’il aurait d’ores et déjà rallié plus de 300 députés de l’Union sacrée à sa cause. Une base solide qui fait de lui le favori naturel à la succession de Kamerhe.
Dans les rangs de l’UNC, le parti auquel il appartient, son nom fait l’unanimité. Michel Moto, député élu de Walikale, n’a pas hésité à afficher son soutien :
« Aimé Boji est un candidat du consensus, un diplomate, et le mieux placé pour occuper cette fonction stratégique. »
Il souligne par ailleurs l’importance de préserver les équilibres institutionnels :
« La géopolitique est un critère crucial. Il faut tenir compte de la représentativité des différentes composantes du pays. Nous pensons que l’UNC, avec ses alliés, mérite de reprendre la présidence de l’Assemblée nationale. Et Aimé Boji incarne parfaitement cette légitimité. »
Dans les coulisses, plusieurs députés partagent cet avis, convaincus que Boji est à même de rassembler largement au sein de l’Union sacrée pour conduire efficacement les travaux parlementaires et accompagner les réformes souhaitées par l’exécutif.
Si la décision finale revient au chef de l’État et aux instances dirigeantes de la majorité, le nom d’Aimé Boji semble déjà s’imposer comme une évidence.