La situation sécuritaire demeure instable dans le territoire de Masisi, au Nord-Kivu, où de violents combats ont opposé, lundi 14 juillet, les rebelles de la coalition AFC/M23 aux combattants Wazalendo de l’APCLS (Alliance Patriotique pour un Congo Libre et Souverain) dans la localité de Shoa, située dans le groupement Oso-Banyungu.
Selon nos confrères de Radio Okapi, un calme précaire règne ce mardi matin dans les villages de Shoa et Kauma, après une nuit agitée marquée par des affrontements prolongés. Une large part des habitants a fui les violences, provoquant un nouvel afflux de déplacés internes vers des zones jugées plus sûres, notamment Waloa Yungu (territoire de Walikale) ainsi que les localités de Loashi, Bukombo et Miandja.
Des sources coutumières locales indiquent que l’attaque aurait été lancée par des éléments de l’AFC/M23 en provenance de Nyabiondo (Masisi) et de Kashebere (Walikale). C’est sur les positions de l’APCLS, dirigée par Janvier Karairi à Shoa, que les combats auraient éclaté avant de s’étendre à des villages avoisinants.
Des témoignages recueillis sur place font état d’un notable blessé, d’une femme violentée et de nombreux pillages, notamment de bétail et de matériel électronique appartenant aux civils.
Ces affrontements interviennent dans un contexte de tension persistante, marqué par des accrochages similaires survenus la semaine précédente dans la même zone, entraînant un exode massif des populations locales.
À ce stade, aucune déclaration officielle n’a été faite par les autorités administratives sur ces événements.