À Minova, les ventes de sorgho connaissent un net ralentissement au marché central depuis plusieurs semaines. Un phénomène attribué à des difficultés d’approvisionnement, selon les témoignages recueillis sur place.
Muruta Feza Christina, commerçante spécialisée dans ce produit de base, confirme la tendance.
« L’acheminement du sorgho est devenu compliqué en raison de la distance et du mauvais état des routes. Cela a entraîné une hausse significative des prix : actuellement, une mesure se vend entre 3 500 et 4 000 francs congolais », indique-t-elle.
Malgré sa faible consommation dans certains foyers, le sorgho demeure un aliment aux qualités nutritionnelles reconnues. Il est particulièrement recommandé pour les enfants, en raison de ses apports bénéfiques pour la santé.
« Le sorgho n’est pas seulement un aliment, c’est aussi un remède naturel », insiste Mme Muruta.
Elle encourage également les femmes de la région à s’impliquer dans ce commerce, qu’elle considère non seulement rentable, mais crucial pour le bien-être économique des ménages.
John Sekeli