L’organisation Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI) exprime sa vive inquiétude face à la recrudescence des violences ciblant les professionnels des médias et les défenseurs des droits humains en République démocratique du Congo. L’assassinat du journaliste Fiston Wilondja Mukamba, survenu à Bukavu, symbolise une nouvelle atteinte grave à la liberté de la presse et au droit à l’information.
Journaliste actif au sein de la centrale de monitoring des médias du Sud-Kivu, son corps sans vie, présentant des signes de torture et une corde nouée au cou, a été découvert dans la matinée du mardi 5 août, dans le quartier Nguba.
Face à cet acte ignoble, PPI appelle les autorités compétentes à diligenter une enquête sérieuse et transparente pour identifier les auteurs de ce crime et les traduire en justice.
« Un tel crime ne peut ni ne doit rester impuni », insiste cette organisation œuvrant pour la protection des DDH et Journalistes.
Ce drame relance une fois de plus le débat sur les conditions de travail extrêmement précaires et dangereuses des journalistes et défenseurs des droits humains (DDH) en République démocratique du Congo. Entre insécurité persistante dans l’Est du pays, tensions politiques à l’échelle nationale et menaces ciblées, la liberté d’expression demeure fortement menacée.
PPI tient également à alerter sur la situation critique des journalistes et DDH vivant dans les zones sous contrôle du groupe armé M23, ainsi que de ceux qui ont été contraints à l’exil intérieur, fuyant les violences armées, en attendant l’issue des pourparlers de paix en cours aux niveaux national et international.