La ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, Raïsa Malu a exprimé sa profonde reconnaissance envers les acteurs éducatifs engagés sur le terrain, saluant leur sens du devoir, leur persévérance et leur résilience face aux défis logistiques et sécuritaires. Elle a également rendu hommage à l’implication du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, ainsi qu’à la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, pour leur appui décisif ayant permis la prise en charge des frais de participation des candidats issus des provinces touchées par les conflits armés à l’Est du pays.
Tout en reconnaissant que certains élèves n’ont malheureusement pas pu rejoindre leurs camarades en raison de la persistance de l’insécurité, la ministre a assuré que l’État demeure engagé à rétablir les droits de ces jeunes congolais privés de cette opportunité.
Elle a souligné que l’Examen d’État 2025 revêt une importance capitale pour le pays, les finalistes représentant, selon ses mots, « l’espérance d’un Congo renouvelé : debout, compétent et solidaire ». Elle a invité les élèves à aborder cette étape avec sérénité, confiance et intégrité.
Pour cette édition 2025, l’évaluation nationale mobilise 1.079.341 candidats du cycle long, dont près de 43 % sont des filles, ainsi que 6.022 du cycle court, avec une représentation féminine estimée à 17 %. Ces élèves sont répartis dans 3.165 centres d’examen à travers la République, ainsi que dans plusieurs centres à l’étranger.
L’épreuve de culture générale ouvre la session. Elle sera suivie, au cours des quatre jours suivants, par les évaluations en cours d’option, en sciences et en langues, à partir du mardi 29 juillet.