À un mois de la rentrée scolaire 2025-2026, l’inquiétude grandit dans plusieurs établissements scolaires du groupement de Buzi, en territoire de Kalehe (Sud-Kivu), et de Mupfunyi Shanga, dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu).
Après la proclamation des résultats de fin d’année, certains chefs d’établissement tirent la sonnette d’alarme sur l’état de délabrement avancé de leurs écoles, ainsi que sur les risques sanitaires auxquels les élèves sont exposés.
Contactés par votre rédaction, plusieurs responsables scolaires ont exprimé leur crainte face aux conditions d’hygiène déplorables dans lesquelles les élèves ont clôturé l’année scolaire. Ces conditions pourraient, selon eux, favoriser la propagation de maladies au sein des écoles dès la reprise des cours.
Dans certains cas, des établissements ont même été occupés par des déplacés fuyant les violences armées. C’est le cas du Complexe Scolaire La Famille de Kasunyu, une école privée du groupement de Buzi.
Son chef d’établissement, Vasco Kasidika, explique que les déplacés ont utilisé les pupitres et les planches comme bois de chauffage, aggravant ainsi les dégâts matériels.
Face à cette situation, il lance un cri d’alarme à l’endroit des autorités, des humanitaires et de toute personne de bonne volonté, pour une aide urgente à la réhabilitation de l’école avant la rentrée.