Le président du parti ECIDE, Martin Fayulu, a une nouvelle fois exhorté le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, à engager un processus de cohésion nationale fondé sur un dialogue inclusif.
Dans un message adressé à la population ce mardi 18 novembre, il affirme qu’aucune initiative externe ne peut remplacer un consensus interne entre Congolais.
« J’en appelle à Monsieur Félix Tshisekedi, et à tous les Congolais, à œuvrer pour la cohésion nationale, une cohésion véritable qui ne peut naître que d’un dialogue national inclusif. Monsieur Tshisekedi, au nom de notre peuple, meurtri mais toujours debout, je vous invite à convoquer sans délai le dialogue national, sinon l’histoire vous tiendra responsable de la balkanisation du Congo avec Messieurs Kagame et Kabila. Aucun accord extérieur ne saurait précéder la réconciliation des enfants du Congo rassemblés pour proclamer d’une seule voix la cohésion nationale », a déclaré Martin Fayulu dans son discours.
L’opposant appelle par ailleurs les citoyens à rester attentifs et déterminés face aux risques pesant sur l’intégrité du pays.
« Peuple congolais, c’est maintenant que se joue notre avenir. C’est maintenant que chacun doit se lever pour défendre ce qui reste la valeur sacrée de notre histoire : l’intégrité territoriale du Congo. Jeunesse congolaise, vous qui êtes l’âme vive de la Nation, l’heure n’est plus à la résignation. L’heure est à la vigilance, à la mobilisation, à l’engagement pour la défense du pays. Tenez-vous prêt ! Un peuple uni ne sera jamais vaincu. Un Congo debout ne sera jamais balkanisé », a-t-il ajouté.
En réaction aux attentes concernant la mise en place d’un dialogue national exprimées après la publication de la feuille de route des confessions religieuses Félix Tshisekedi avait rappelé récemment qu’une telle initiative ne pouvait émaner que de lui. Lors du deuxième congrès de l’Union sacrée pour la nation (USN), il a réitéré sa volonté de mener un processus national tout en rejetant toute médiation imposée de l’extérieur.
Le Chef de l’État a également assuré soutenir l’accord de Washington et le processus de Doha, deux démarches diplomatiques qu’il considère comme essentielles pour permettre à la RDC de se prémunir contre les ingérences visant à fragiliser le pays, particulièrement sur le plan sécuritaire.
Malgré cette position, plusieurs voix persistent à réclamer un dialogue interne, estimant que les efforts menés à l’échelle internationale ne suffisent pas et qu’une dynamique politique nationale reste indispensable.
