Dans le cadre de la mise en œuvre de l’ordre opérationnel adopté le 1er octobre 2025 par le Comité Conjoint de Supervision de l’accord de Washington signé entre la République Démocratique du Congo (RDC) et la République du Rwanda, sous la médiation des États-Unis d’Amérique, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) lancent un appel solennel à toutes les factions des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) pour qu’elles déposent les armes.
Selon un communiqué officiel, les FARDC invitent ces groupes armés rwandais à se rendre sans condition aux autorités congolaises ou à la MONUSCO, afin de faciliter leur rapatriement vers le Rwanda, leur pays d’origine, conformément aux engagements pris dans le cadre de l’accord.
Les autorités militaires congolaises appellent également les populations locales en contact avec les FDLR à se désolidariser de ces groupes rebelles. Elles les invitent à sensibiliser les combattants à se rendre sans condition, en privilégiant une démarche pacifique.
« En cas de résistance ou de refus d’obtempérer, les FARDC, conformément aux dispositions pertinentes de l’accord de Washington, procéderont au désarmement par contrainte ou par usage de la force », avertit le communiqué, signé le Général Major par Sylvain Ekenge porte-parole de l’armée.
Tolérance zéro pour toute complicité
Dans cette dynamique, les FARDC rappellent à tous leurs militaires qu’il est strictement interdit de collaborer, de quelque manière que ce soit, avec les FDLR. Toute violation de cette consigne permanente exposera son auteur à des sanctions sévères, préviennent les autorités militaires.
Une exhortation à la paix
Les FARDC concluent leur message en exhortant les FDLR à ne pas compromettre le processus de paix en cours et à faciliter leur reddition volontaire, sans violence ni effusion de sang.
À noter que les FDLR, groupe rebelle armé composé principalement d’ex-militaires et de membres hutus rwandais ayant fui le Rwanda après le génocide de 1994, sont présents depuis plusieurs années dans l’Est de la RDC. Leur démobilisation reste un enjeu majeur dans la stabilisation de la région des Grands Lacs.