Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) alertent sur une nouvelle escalade des hostilités dans l’Est du pays, accusant la coalition RDF/AFC/M23 d’avoir mené une série d’attaques coordonnées contre leurs positions militaires dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Dans un communiqué officiel publié ce samedi 20 septembre, le porte-parole de la 3ᵉ zone de défense, le major Nestor Mavudisa Kamba Mayoyo, fait état d’offensives menées entre le 17 et le 19 septembre dans plusieurs localités stratégiques.
Parmi les zones ciblées figurent les localités de Chanzikiro et Nkambi, situées dans le groupement de Kisimba, territoire de Walikale (Nord-Kivu). Des attaques ont également été enregistrées à Sisa, dans le groupement Mubuka, chefferie Bahavu, territoire de Kalehe (Sud-Kivu).
D’autres assauts ont visé les positions des FARDC à Ndete et Kazinga, dans le groupement Nyamaboko 1, territoire de Masisi (Nord-Kivu), ainsi qu’à Chambombo et Katale, situées dans le groupement Ziralo, toujours en chefferie Bahavu (Sud-Kivu), le 17 septembre.
Le major Mayoyo précise que cette liste n’est pas exhaustive et dénonce la recrudescence de ces actes hostiles, en violation flagrante du cessez-le-feu instauré par les accords de Washington et la déclaration de principe de Doha.
Face à ce qu’elles considèrent comme des provocations répétées, les FARDC préviennent qu’aucune attaque supplémentaire ne sera tolérée. Elles annoncent qu’en cas de nouvelles agressions, une riposte ferme et déterminée sera engagée, prenant à témoin les médiateurs américains et qataris impliqués dans le processus de paix.
Cette nouvelle flambée de violences menace une fois de plus la stabilité fragile dans l’est de la RDC, où les efforts diplomatiques peinent à contenir la progression de groupes armés actifs dans la région.