4 août 2025
Av P.E. Lumumba
Sécurité

RDC : Les FARDC dénoncent une série d’attaques de « la coalition RDF-AFC-M23 » dans l’Est du pays

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont fermement condamné une série d’attaques menées ces derniers jours contre leurs positions par « la coalition RDF/AFC-M23 » dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.

Selon un communiqué officiel signé ce 14 juillet, par le Major Nestor Mavudisa Kamba Mayoyo, porte-parole de la Troisième Zone de Défense, plusieurs localités situées dans les territoires de Kalehe, Masisi et Kabare ont été le théâtre d’affrontements violents entre les forces loyalistes et les éléments de cette coalition rebelle.

Attaques coordonnées dans plusieurs territoires

Le 12 juillet 2025, des attaques ont visé les positions des FARDC dans les localités de Kamatembe et Kalao, situées dans le groupement de Mubuku, territoire de Kalehe. Deux jours plus tard, le 14 juillet, une nouvelle offensive était lancée à Kashihe, toujours dans le même groupement.

La journée du 14 juillet a été particulièrement marquée par une intensification des combats. Une attaque de grande ampleur a eu lieu tôt le matin à Mwendabandu, dans le groupement de Banyungu, secteur d’Osso en territoire de Masisi, où les combats se sont poursuivis tout au long de la journée. Une autre offensive a également été enregistrée dans la localité de Batanga, groupement d’Irambi Katana, territoire de Kabare.

Violations des droits humains et trêve bafouée 

Les FARDC rapportent que ces opérations armées ont été accompagnées de graves exactions et violations des droits humains à l’encontre des populations civiles locales, sans en préciser le bilan.

« Ces actes ignobles constituent non seulement une violation intentionnelle de la trêve relative au cessez-le-feu, mais tendent également à saboter délibérément le processus de paix en cours », a dénoncé le porte-parole militaire.

Une situation préoccupante

Alors que les efforts diplomatiques se poursuivent pour trouver une issue pacifique au conflit dans l’Est du pays, cette recrudescence des hostilités soulève des inquiétudes quant à la volonté réelle de certains groupes armés à respecter les engagements pris dans le cadre du processus de paix régional.

Les autorités militaires appellent à une mobilisation nationale et internationale pour mettre fin à ces agressions récurrentes contre les institutions de la République et les populations civiles.

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